Assemblée Générale du CC Périgueux Dordogne

Assemblée Générale du Cyclo Club Périgueux Dordogne Rapport moral et sportif 28-nov-15 Présenté par Dominique Boivineau Secrétaire général du Cyclo Club Périgueux Dordogne Une minute de silence en mémoire des victimes des attentats parisiens du 13 novembre fut observée avant de débuter cette AG. A noter les personnalités présentes : Christelle Boucaud, vice présidente du […]

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Assemblée Générale du Cyclo Club Périgueux Dordogne
Rapport moral et sportif
28-nov-15

Présenté par Dominique Boivineau
Secrétaire général du Cyclo Club Périgueux Dordogne

Une minute de silence en mémoire des victimes des attentats parisiens du 13 novembre fut observée avant de débuter cette AG.

A noter les personnalités présentes : Christelle Boucaud, vice présidente du département, chargée des sports et Samuel Duval, conseiller municipal de Périgueux, représentant Antoine Audi.

Comme tous les ans à la même époque, nous sommes réunis pour faire une rétrospective
de l’activité de notre club et pour vous présenter les projets pour l’avenir. Cette
assemblée générale ordinaire, c’est le nom officielle, outre l’obligation légale, est un
moment de convivialité. Il nous permet de nous retrouver ensemble, dans cette salle,
bien calés dans des fauteuils moelleux, pour écouter de longs monologues, puis enfin
nous retrouver autour d’un verre bien mérité et d’une table bien garni. Si 2014 avait été
un grand millésime, avec la victoire en Coupe de France et la montée en division nationale
2, les douze mois qui vient de s’écouler, à titre personnel, me laisse un goût amer, un goût
d’inachevé. Les divers intervenants vous en parleront dans quelques instants, ainsi que votre
serviteur dans quelques lignes plus loin. Nous sommes l’ambassadeur d’une ville et d’un
département, et ceci depuis 1908. Mais officiellement, nous ne représentons pas la
région, et bientôt une grande région, alors que nous sommes, le club le plus haut
hiérarchiquement parlant, dans notre sport. Comme notre fédération, nous avons une
délégation de mission de service public. Nous participons à la vie locale en organisant des
manifestions aussi bien dans les zones urbaines, périurbaines ou en campagne.
Si notre activité principale est la compétition sur route, nous ne négligeons les autres
variantes du cyclisme : piste, cyclo-cross, VTT. Un regret, et ce n’est pas la première fois que
j’évoque le sujet, c’est l’absence d’une section loisirs. Cet aspect du sport, pourrait nous
permettre de drainer de nouveaux licenciés et peut-être, sur le lot, en motiver certains,
pour une pratique plus compétitrice. Mais pour cela, il faut un encadrement et nos
dirigeants sont déjà pas mal occupés. Entraînement des jeunes, sécurité sur les épreuves,
démarchage publicitaire pour trouver de généreux donateurs, déplacement dans la
France entière pour accompagner les Élites, dossiers administratifs pour les subventions
et les organisations d’épreuves, les dirigeants ne s’ennuient jamais ! Donc c’est avec un
immense plaisir d’accueillir de nouvelles têtes, plus jeunes, pour étoffer le comité directeur.
Après mon intervention, mes collègues prendront le relais pour détailler, nos diverses
activités; Christine Bercouzareau dressera le portrait de sa classe biberons, autrement dit
l’école de Cyclisme. Bruno Gauvin et Christophe Cuménal, évoqueront le parcours des
minimes aux juniors, avec un passage dans les sous-bois pour le cyclo-cross. Jean Louis
Authier aura à sa charge le plat de résistance avec l’équipe nationale. Mado Paul nous
rendra compte des comptes ! Avant que Pierre Lajarthe, nous fasses digérer ses discours
par une chronique humoristique. Le président Bernard Paul fermera le banc, à moins que
certaines personnalités présentes prennent la parole. Les récompenses suivront, ainsi que la
présentation de l’équipe première version 2016, par Pierre Marc Lamontagne . Enfin aprés ce long protocole, vous aurez
l’autorisation de vous approcher du bar et de rallumer vos indispensables portables.

Les effectifs :

Nous sommes le premier club d’Aquitaine comme depuis de nombreuses années. Alors que l’an passé nous avions connu une perte de 6 adhérents, cette saison nous terminons exactement sur les mêmes chiffre que 2014, à savoir 96 licences. Elle se décompose de la façon suivante :

– Dirigeants : 35 (+3)
– École de vélo : 21 (+4)
– Minimes : 9 (+3)
– Cadets : 5 (+1)
– Juniors : 4 (-7)
– Seniors : 22 (-4)

Dans les dirigeants, nous trouvons des entraîneurs et des éducateurs, qui vont du brevet fédéral 1 au brevet d’état et de ce fait nous répondons à 100 % au cahier des charges de notre fédération. Il en est de même pour les arbitres, qui ont suivi il y a peu un recyclage. Il s officient du niveau départemental jusqu’au national. Nous avons également dans ces licences spécifiques, des motards, des signaleurs, des secouristes, un speaker. Parmi les 96 licenciés, environs 42 % ont moins de 20 ans. C’est une signe encourageant, et cela prouve, s’il y avait encore besoin de le faire, que le Cyclo Club Périgueux Dordogne est un club formateur. Cette formation si chère à notre président du Département, aux vues de ses déclarations dans la presse audio ou écrite. Ce n’ai pas parce le nombre de licences est inchangé, qu’il n’y a pas eu de mouvement. Des départs, des arrivées, de retours sont les aléas de ce sport. Mes collègues vous en parlerons dans quelques minutes, mais d’ores est déjà les premiers éléments pour 2016 semblent encourageants, avec un engouement certain au niveau de l’école de cyclisme. Et un retour au club qui a du faire plaisir à tous celles et ceux qui l’ont connu, lorsqu’elle a fait ses premiers tours de roues du coté du CAP, il y a quelques années. Je veux parler de Gaëlle Carreau, et je luis dit un chaleureux : bienvenue chez toi et surtout ne te perd pas dans le désert marocain en mars prochain.

Les organisations :

Que serait la Dordogne sans nos courses ? Alors que l’érosion se poursuit, sans pour autant qu’il y ait la moindre rédaction de nos comités départemental et régional, nous résistons plutôt bien, puisqu’en 2015 nous avons pu mettre en place une organisation supplémentaire. Celle-ci s’est déroulé à Agonac, elle concernait l’école de vélo, ce qui doit satisfaire la mairesse, qui également la vice-présidente du département, chargée des sports. L’ensemble de ces manifestations sportives, ont été réalisé avec l’appui des municipalités, des comités des fêtes, des amicales laïques, où d’association s comme les Amis de la Cole ou le Boulazac Vélo Passion. Le CCPD a un quasi monopole sur les communes de la nouvelle agglomération. Les épreuves sur routes ou de sous-bois ont concerné toutes les catégories du pratiquant occasionnel à l’élite, du pré-licencié au master.

Elles se répartissent de la façon suivante :

– Périgueux St Georges en 1ère catégorie
– Périgueux 100 tours des Boulevard en 1ère catégorie
– Périgueux stade en école de Vélo
– Boulazac Haut de l’Agora en 2ème catégorie
– Boulazac zone industrielle en minimes
– Boulazac zone industrielle en cadets
– La chapelle Faucher en 1ère catégorie
– Razac sur l’Isle en école de vélo
– Agonac en école de vélo
– Eyliac en pass’cyclisme
– Biras en 2ème catégorie
– Echourgnac en pass ‘ cyclisme
– Saint Barthélémy de Bellegarde en école de Vélo
– St Martin l’Astier, en école de Vélo, cadets, junior et toutes catégories pour un cyclo-cross qui clôturait nos activités de l’année.

Centaines de ses épreuves ont servi de support aux championnats, départementaux, aux challenges départementaux ou aquitains. Les 100 tours ont retrouvé leur date initiale, et du coup ont vu les trottoirs se remplir copieusement. C’était une bonne surprise et les photos qui défilent ou qui vont défiler derrière nous, prouvent l’intérêt des périgourdins pour cette course qui fait partie du patrimoine sportif de la ville. Cependant, comme lors de notre dernière AG, je pense que l’on peut faire de cette soirée, un moment plus festif pour attirer encore plus de monde. Un plateau plus attractif et des animations en parallèle, comme un bal, des repas en bordure du circuit devraient drainer le public vers le centre-ville. Pour 2016, des projets de nouvelles organisations font leur chemin, même si parfois les dirigeants aimeraient avoir un peu de repos le week-end.

A titre personnel, j’ai déposé candidature pour la finale du GSO, qui assurerait un peloton de 120 coureurs cadets. Mais deux mois, après le dépôt du dossier, il semblerait que l’on nous confie la manche Aquitaine en juillet 2016.

Les résultats :

Je m’en tiendrai uniquement à un bilan comptable, car ils vous seront détaillés par la suite avec les divers intervenants. 2014 avait été une année exceptionnelle, pour ne pas dire historique. Il était difficile de faire mieux, et cela s’est vérifié. Malgré cela nous n’avons pas à rougir, même si nous pouvons avoir des regrets sur certaines épreuves. Le maintien d’équipe première en Nationale 2 après l’accession est tout de même une belle satisfaction. Nous avons été sous les regards de la concurrence, qui pour certains espéraient nous voir redescendre à l’échelon inférieur. Nous nous sommes bien défendus, et avec un peu plus de réussite ou de chance nous aurions pu rentrer dans le top 10. Malgré ces aléas nous sommes la formation cycliste hiérarchiquement la plus élevé en Aquitaine. Sauf erreur ou omission tous sports confondus, nous devons être le club de la ville, qui évolue le plus haut. Au niveau du département, nous sommes aussi dans le peloton de tête. En fonction des éléments communiqués je vous dresse, hors école de cyclisme le bilan sportif pour les 12 moins écoulés :

– 58 victoires (-2)
– 50 deuxièmes places (+ 4)
– 41 troisièmes places (+5)
– 175 places entres la quatrième et la dixième (-13)
– 682 jours de course (-116)

Les principales victoires qui ont retenu mon attention sont 3 titres de champions régionaux. Nos couleurs ont été portées dans tout l’hexagone, mais aussi dans les Dom-Tom, sur le continent africain et en Chine grâce à Alexis notre globe-trotter doyen de l’équipe première. Quand je parlais au début de ce rapport, d’ambassadeur du Périgord, ce n’était pas de l’autosatisfaction. Toujours dans les résultats marquant, il y a l’ultime étape du Tour de la Dordogne, chez nous, où durant près de 160 kilomètres nos couleurs ont été à l’avant et où l’on classe 4 garçons dans les 10 premiers. La performance de Lucas Cuménal, avec 16 victoires sort du lot.

L’avenir :

Après une fin de saison agitée, qui a du valoir pas mal de nuits blanches à notre président Bernard Paul, nous allons repartir pour 2016, avec le plein d’ambition, de motivation et d’enthousiasme, n’en déplaise à certains. Ceux qui nous annoncent régulièrement moribonds, une fois de plus pourront manger leur casquette. J’ai pris ma première licence en 1976, est au cours de ces 39 années, je n’ai jamais assisté à une tentative de déstabilisation aussi forte. Mais cette fois-ci, nous avons du faire face, outres aux attaques extérieures, ce qui peut sembler logique, à un sabordage interne. Le lieu et le moment ne sont pas à la polémique, mais comme beaucoup, j’en ai « gros sur la patate ». Si nous regrettons certains départs, d’autres se sont comportés en faux amis. On peut avoir été un grand coureur, mais pas forcément un grand homme. Fin de la parenthèse.

Donc en 2016 nous évoluerons pour la seconde année en deuxième division nationale, avec une équipe remodelée, qui vous sera présenté en fin de réunion. Notre effort de formation va se poursuivre. L’avenir du cyclisme c’est les jeunes, et je le redis, je préfère que l’on organise des courses minimes ou cadets, que des épreuves Pass’ Cyclisme, dont je ne conteste en aucun cas leur légitimité. La situation économique nous impose une rigueur budgétaire. Nous devons être prudents dans nos choix et ne pas dilapider l’argent que nous collectons, grâce à nos sponsors institutionnels ou privés. J’étais présent récemment à l’assemblée d’un club de tennis de l’agglomération, qui évolue au même niveau que nous. Leurs membres paient leurs licences, leurs équipements, leur frais de déplacement et leurs gains se limitent aux prix des tournois. Être licencié donne des droits certes, mais implique des devoirs. Nous sommes dans un sport individuel mais nous devons nous comporter en véritable équipe. Il faut laisser les égos de côté, pour agir en faveur du collectif. Ces choix demandent des moyens ; moyens humains et financiers. Nous avons besoin de bonnes volontés pour nous aider, pour renforcer nos structures, sur le terrain, pour accompagner, entraîner, communiquer, pour arbitrer, pour tremper les mains dans le cambouis, au sens propre et au sens figuré du mot. A nos politiques, je voudrais leur adresser le message suivant. Le sport est élément économique, qui produit de la richesse. C’est formidable facteur d’intégration, il permet de maintenir une paix et un lien social. C’est une école de la vie. Il nous rend plus fort, plus solidaire, surtout en cette période troublée. Depuis quelques temps, les subventions attribuées aux clubs du département font débat. On nous dit c’est la crise, il n’y a plus d’argent ! Alors je vais faire un rapide cours d’histoire, à la fin de la dernière guerre mondiale, alors que le pays était ruiné, je dis bien ruiné, nous avons été capable de mettre en place les caisses de retraites, la caisse assurances maladies, les allocations familiales, les comités d’entreprises, on a nationalisé les banques, on a créé des grande entreprisse comme EDF, et j’en passe. Aujourd’hui la France est la 6ème puissance mondiale… 6ème ! Donc il doit bien y avoir un peu d’argent au fond des caisses. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, on n’obtient pas une victoire avec une simple poignée de main et des bravos. Si une commune de 7000 habitants (qui en aura bientôt 10 000) que je connais bien, donne 25 000 € à son club de foot, de gym, ou de tennis, ainsi qu’un minibus, une commune de 30 000 âmes doit être capable d’en faire au moins autant. Quand au département… je vous laisse imaginer.

Conclusion : 2015 fait déjà parti du passé, c’est une année qui laissera des cicatrices. Il y a des personnes qui ont quitté le club, et qui ont fait l’histoire de celui-ci. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain et oublié les pierres qu’ils ont apporté à l’édifice. Des décisions ont été prises, des choix ont été faits, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il nous faut être soudés, solidaires et prouver sur le terrain que nous avons pris les bonnes décisions. 2016 est déjà en route, à commercer par dimanche prochain à l’occasion des championnats régionaux de cyclo-cross, ou nous pouvons légitiment espérer titres et podiums. Comme à l’accoutumé, je vous remercie pour votre attention, et je vous souhaite de terminer votre année dans la bonne humeur, avec vos familles et vos proches.

Vous pouvez consulter les photos de Dominique Boivineau prises lors de la soirée ,

en cliquant sur l’image ci dessous

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10 Commentaires

    Renaud Bancaleix1 décembre 2015

    16

    Drôle, la phrase ” je ne critique absolument “, ça me fait penser à ” je ne suis pas raciste, mais… “. A la Dordogne ! Que je regrette de l’avoir quittée !

      Magali REIMHERR1 décembre 2015

      15

      Non, je réitère, je ne me permettrais jamais de critiquer Guy, qui œuvre pour la diffusion d’informations. Et on sait combien c’est difficile… J’ai réagi sur une partie de l’article, Monsieur, sur la couleur de l’écriture qui marque certains faits (mais peut-être êtes-vous au courant et connaissez-vous les personnes visées, puisque vous regrettez votre départ?…); à l’école, on m’a toujours appris que ce n’était pas une couleur à utiliser pour la rédaction… Je ne vois en aucun cas la relation avec le racisme. Vraiment très déplacé, surtout ces temps-ci…

        Renaud Bancaleix1 décembre 2015

        16

        Confusion madame, il ne faut pas prendre la phrase la premier degrés, c’est la formulation qui est ici importante, le style comme ” je ne suis pas réactionnaire, mais j’aime Zeymour “. Je ne me permettrais pas de porter un avis sur vos convictions que je ne connais pas. Je pense que si le rédacteur du site à utiliser le rouge, c’est pour traduire le ton des propos. J’essaie de rester informé, j’ai quelque bon amis dans le secteur.

    Magali REIMHERR30 novembre 2015

    15

    J’assume également… Ce n’est effectivement pas ici qu’il faut polémiquer, mais alors… Pourquoi mettre en évidence, dans cet article, certains faits plus que d’autres?… Qui plus est en rouge!!!
    En tout cas, je note que ce “pauvre” CCPD est encore victime… Heureusement qu’il a à sa tête, une solide et inusable équipe de dirigeants…

      Boivineau Dominique30 novembre 2015

      19

      Je précise. j’ai écris à 100 % ce rapport. A la demande du Guy je lui est envoyé. Je l’ai informé que je lui laissé faire le tri dans mes propos et de publier ce qui lui semblait utile. Ce matin, j’ai vu qu’il l’a fait paraître en intégralité. Le choix des couleurs n’est pas le mien. Je pense que Guy, confirmera mes dires et son choix.

        Boivineau Dominique30 novembre 2015

        19

        Oups ! lire : je lui ai envoyé… je lui laissais…

        Guy Dagot30 novembre 2015

        98

        Exact Dominique .

          Magali REIMHERR1 décembre 2015

          15

          Guy, je ne critique absolument pas ni ta demande de compte-rendu, ni tes choix de diffusion sur les couleurs!… N’empêche qu’elles ont été choisies lors de l’écriture de l’article, de manière bien ciblée… Ne t’en fais pas Dominique, le message est visiblement bien passé! On ne retiendrait presque que ça…

    Magali REIMHERR30 novembre 2015

    15

    MDR!!! J’ai l’impression de voir le même scénario qu’il y a quelques années, en changeant simplement quelques acteurs… En revanche, c’est fou de voir que certains ne se remettent JAMAIS en question, et tournent toujours la situation en leur faveur. Les pauvres, faut-il sortir les mouchoirs?…

      Boivineau Dominique30 novembre 2015

      19

      Bonsoir Magali, j’assume la totalité de mes propos, mais je ne polémiquerai pas ici.

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