Julien Arné nous a quitté

Julien Arné n’est plus Le petit prince de Sarrancolin vient de tirer sa révérence, victime d’un infarctus foudroyant le 13 décembre en soirée (il était né le 23 Mars 1935 à Ilhet). Coureur régional de qualité, il alliait de solides dons de rouleur à ceux non moins réputés du grimpeur. Toujours en mouvement, il ne […]

Julien Arné n’est plus

Le petit prince de Sarrancolin vient de tirer sa révérence, victime d’un infarctus foudroyant le 13 décembre en soirée (il était né le 23 Mars 1935 à Ilhet). Coureur régional de qualité, il alliait de solides dons de rouleur à ceux non moins réputés du grimpeur. Toujours en mouvement, il ne pouvait se complaire en peloton, il fallait qu’il attaque. En course son tempérament chronique de bagarreur, lui a souvent joué de sales tours, se dispersant inconsidérément, il perdit de jolies victoires. Mais on ne change pas un esprit flamboyant, il était tout le contraire d’un attentiste. Remarqué par les instances nationales, il sera enrôlé au Bataillon de Joinville, il passera trois années dans le plus grand des clubs de l’hexagone l’A. C. B. B. Dans ce grand club tout le monde pensait, qu’il allait donner de l’essor à sa carrière. Bien que premier remplaçant pour le mondial de poursuite à Paris en 1958 et présélectionné pour les Jeux Olympiques de Rome en 1960, Julien ne réussira pas à s’extirper du lot des prétendants à la gloire internationale. Sur les routes parisiennes il était pourtant passé très près de la grande consécration, en se classant deuxième, de la classique « Les Hauteurs de l’Ile de France », mais surtout troisième du championnat sur route de l’Ile de France, où après une longue fugue à quatre, avec les futurs pros A. Retrain, B. Viot, R. Sciardis, fidèle à son image, il avait été le poumon de l’échappé, s’inclinant au sprint devant ses accompagnateurs beaucoup plus frais. Rentré au pays il retrouve aussitôt son très bon niveau régional, reconnaissant qu’il ne recherchait pas la victoire à tout prix, il préférait faire la chasse aux primes. Durant sa carrière cycliste où il a laissé d’infimes bouts de lui-même, histoire de se souvenir ou de laisser une trace de lui coursier, il a porté les couleurs des clubs de : Entente cycliste de Sarrancolin de 1953 à 1957, A. C. B. B. de 1958 à 1960, E. C. de Sarrancolin de 1961 à 1965, Toulouse Esquirol en 1966, E. C. Sarrancolin de 1967 à 1968. Il avait débuté en 1953 et raccroché fin 1968. Ses plus grands succès restent : Barran 1955, champion des Pyrénées sur route amateur, 1e de la 4e étape du Tour des trois B, du Moujica à Boulogne sur Gesse 1957, 6e du championnat de France militaire à Alger 1960, 2e du grand prix de France chrono 1957, 7e du championnat de France sur route amateur 1957, 1e nocturne de Castres 1961, Villemur 1962, Saint Gaudens 1963, Bésingrand 1967. Employé de la S. N. C. F. où il était à l’entretien des caténaires. L’homme de la terre qu’il avait toujours été, a fini sa vie en s’occupant une dernière fois de son troupeau de brebis.

Palmarès complet dans Patrimoine cycliste du Grand sud-ouest tome 2

Gérard Descoubès

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Remerciements à Régis Albugues , source “la Dépéche des Hautes Pyrénées”

1 Commentaire

    puech michel24 juin 2018

    12

    BONJOUR, ancien coureur cycliste amateur habitant le TARN, j ai côtoyé JULIEN lorsqu il venait courir dans notre région, accompagné des frères SARRAT de SARRANCOLIN . C est un coureur que j appréciais de par son coté dynamiteur. Nous n avons pas eu l occasion de beaucoup parler ensemble mais j adorais son tempérament. Je viens donc d apprendre sa disparition et je suis peiné. Repose en paix cher JULIEN; MICHEL PUECH.

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