Yves Rouquette : Hommage à un cycliste d’exception

Disparition d’une champion

Article, photos Jean Pierre Audard

Yves Rouquette : Hommage à un cycliste d’exception
L’Union sportive Nohicoise, avec une profonde tristesse a appris la disparition de Yves Rouquette un ami cher et un champion cycliste au cœur immense. Club, où il avait pris ses dernières licences. Sa perte laisse un vide immense dans le monde du cyclisme, qu’il a marqué de son talent, de sa détermination et de son humilité.
Passionné depuis toujours par le vélo et compétiteur né, Yves Rouquette n’était pas seulement un sportif accompli : il était un modèle de courage et de persévérance. Sur les routes, il savait se dépasser, repousser ses limites et inspirer tous ceux qui avaient la chance de le voir courir. Ses nombreuses victoires ont façonné la légende d’un coureur exceptionnel, respecté de ses pairs et admiré du public.
Mais derrière le champion se cachait avant tout un homme d’une grande gentillesse jamais un mot plus haut que l’autre. Sa simplicité, son sourire, sa capacité à encourager les autres, faisaient de lui un compagnon de route précieux et un ami fidèle. Il savait rassembler, écouter, partager et au niveau du club, les coureurs se reposaient sur ses conseils. Très talentueux, et redoutable dans les épreuves chronométrées ou dans la gestion de ses échappées solitaires dans lesquelles il excellait, avec très peu d’avance il fallait batailler des kilomètres pour le reprendre. En évoquant sa longue carrière, parmi ses nombreux succès on peut retenir le Championnat de France des sociétés 1960 avec le Toulouse cycliste et 3ème en 1959, deux titres de champion des Pyrénées des indépendants, et au passage deux fois vainqueur à Nohic en 1961 et 1962. Classé dans la catégorie des indépendants, il a couru avec des plus grands noms du cyclisme des années 50 et 60, tels que Fausto Coppi, Louison Bobet, Jacques Anquetil, Eddy Merck, André Darrigade etc. Mais, Yves avait deux regrets, le premier est : sa période d’inactivité de plus de deux années sous les drapeaux ou par la suite (à ses dires), il n’avait jamais retrouvé la facilité de son coup de pédale et le second est de ne pas être passé professionnel malgré les nombreuses sollicitations surtout après son titre de champion de France des sociétés. Mais quand nous le rencontrions, il n’avait pas trop de regrets en mentionnant : « nous en avons bien profité »
À sa famille, à ses proches l’US Nohic adresse ses pensées les plus sincères. Et pour les cyclistes : adieu, champion, tu rouleras toujours avec nous.

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