Michel Pitard parti en pratiquant sa passion
Michel Pitard parti en pratiquant sa passion Né le 22 aout 1950 à Neuillac, ce sympathique coursier charentais, vient de décéder ce dimanche 6 mai 2018, victime d’un malaise fatal, alors qu’il s’adonnait à une sortie cycliste entre copains. Passionné de compétition et aimant le cyclisme par-dessus tout, il a passé la moitié de sa […]
Michel Pitard parti en pratiquant sa passion
Né le 22 aout 1950 à Neuillac, ce sympathique coursier charentais, vient de décéder ce dimanche 6 mai 2018, victime d’un malaise fatal, alors qu’il s’adonnait à une sortie cycliste entre copains. Passionné de compétition et aimant le cyclisme par-dessus tout, il a passé la moitié de sa vie sur un vélo. Garçon taiseux et discret il ne se mettait jamais en avant, il fallait le questionner sérieux, pour qu’il tende l’oreille et vous parle de sa carrière, qui s’est étalée de 1967 à 1994 inclus. Dès sa première saison Michel décrochait 13 victoires en junior et 4e catégorie, avec un palmarès fort de 60 bouquets, 1971 le voyait effectuer son service militaire au Bataillon de Joinville. Curieusement c’est au retour de l’armée, alors qu’il a réalisé une toute petite saison, qu’il signe son contrat pro le 15 septembre 1972 chez Gitane Frigécrème où il retrouve J. Zoetemelk. En 1973 il va devenir un passager clandestin de la gloire, sous la forme de sa seule victoire chez les pros. Dans le prologue du Tour d’Indre et Loire, un chrono par équipe remporté par Gitane Frigécrème il passe en tête de sa formation sur la ligne, ce qui lui octroie le maillot de leader. Mais ce jour-là, lui le jeune pro, n’a-t-il pas commis un crime de lèse-majesté en brûlant la politesse aux anciens de l’armada Gitane, Gérard Vianen en tête ? Par la suite, mis à part Liège-Bastogne-Liège où il prit une anonyme 62e place, il ne courut pratiquement plus, le groupe Gitane semblant le tenir à l’écart pour le reste de la saison. Hélas pour le joli coursier en devenir qu’il était, il ne fit que passer chez les pros, il n’en fut pas acteur, même pas une vague utilité, on ne lui fit pas de cadeaux. Redevenu amateur en 1974 il s’impose à 24 reprises, son plus joli succès de l’année reste l’Essor Breton, les années qui vont suivre seront du même tonneau, 12 victoires en 1975, 13 en 76, 23 en 77, 27 en 78, 25 en 79, 18 en 80. A partir de 1981 il va faire une reconversion en agriculture, pour s’investir dans sa propriété viticole, tout en continuant à courir dans sa région. Toute sa carrière il montra sa fidélité au club du Vélo club Pons, excepté ses deux dernières saisons où il émigra au vélo club Montendre. A sa retraite cycliste son palmarès présentait 230 victoires. Au fil des années il a su nous laisser d’infimes bouts de lui-même, dans toutes les courses de la région, pour que l’on continu de penser à lui.
Gérard Descoubès
Barthou Christian
j ai débuté en 1966 au Vélo Club Pontois.j ai bien connu Michel très sympa toujours prêt a donné un conseil aux jeunes.repose en paix Michel.grosse pensée a ta famille