Lilian Langella raccroche.

Publié le 18 septembre 2025 dans Interviews

Fin de carrière pour Lilian Langella

Il avait murement réfléchi sa décision mais ne l’avait évoquée qu’à son cercle réduit famille-amis.

C’est à l’occasion de l’arrivée du Grand Prix de la Tomate ce dimanche 14/09/2025 que Lilian Langella l’a annoncé au micro de Jean Louis Gauthier.

SGC : Lilian, depuis quant cette décision était-elle présente dans ton esprit ?

LL : Depuis ce début 2025. Je n’ai que 25 ans, mais 18 ans de vélo derrière moi, ça commence à peser surtout que je n’ai jamais vraiment pensé en faire mon métier. Je pense avoir fait de mon mieux même si je n’ai pas un palmarès très imposant. Les sacrifices que l’on peut imaginer deviennent difficiles à supporter lorsque les résultats n’y sont pas.

Je n’ai pas voulu faire l’année de trop, la motivation n’y était plus.

SGC : Quels seront tes meilleurs souvenirs ?

Tout d’abord mes premières années sur la piste à Hyères pour les championnats de France. J’y prenais énormément de plaisir.

Ensuite sur le Tour de l’Abitibi avec ce qui était l’équipe régionale mais qui portait les couleurs de la France.

Bien sûr je n’oublierai pas le Tour de l’Avenir avec son départ à Marmande.

…et une victoire ? Bien sûr « La Tomate » l’an dernier.

SGC : Tes mauvais souvenirs ?

LL : La lassitude cette année… Les chutes bien sûr comme cette année sur les Plages Vendéennes, puis en fin de saison à Monpazier. Le temps pour revenir au niveau, c’est compliqué.

SGC : Que penses tu de l’évolution du cyclisme ?

LL : Depuis les années 2020, les U 19 (les meilleurs) sont considérés comme des pros. Il y aura peu d’élus pour beaucoup de déchets, à 20 ans beaucoup arrêteront la compétition. A part pour certains qui auront « une éclosion » plus tardive, la question de l’utilité des DN va se poser avec les équipes Conti.

Ensuite depuis le « Covid » certains bon coureurs n’ont plus envie d’accrocher un dossard. Les sorties entre copains et les belles cyclosportives suffisent à leur bonheur.

SGC : … et toi continueras tu à rouler ?

LL : oh oui c’est quand même un sacré plaisir surtout sans but de compétition.

SGC : …et ton avenir ?

LL : J’ai créé mon entreprise d’entrainement avec ma compagne, Watts Mafia, qui au début n’était qu’une auto entreprise. Ça marche bien !

En tant que DS je pourrais aller voir et encourager les Juniors et l’équipe féminine du CC Marmande, sans oublier Lénaïc mais là c’est plus compliqué … il trace sa route !